Tout a commencĂ© bien aprĂšs Ptit Bun et Inky đŸ
Je suis arrivĂ© un mardi comme tous les mardis d'elle. Un jour d'Ă©clat. Son mardi est devenu notre repĂšre. Ces derniers temps, elle Ă©tait en quĂȘte. Une idĂ©e, une voie, peut ĂȘtre une raison. Elle me cherchait depuis toujours, Ă sa maniĂšre. Alors j'ai glissĂ© dans son monde, dans la douceur de sa promesse. Elle mâavait dĂ©jĂ imaginĂ©, presque idĂ©alisĂ©. Et, simplement, cela mâallait bien.
Elle mâa trouvĂ© lĂ , dans un creux. Ce genre dâendroit oĂč l'on tombe dans lâoubli. Un puits. Mais celui-ci Ă©tait un puits de nature, un puits de couleurs. JâĂ©tais lĂ , dans son puits, inoculant du monde.
Ce soir-lĂ , il pleuvait. Elle, qui aime tant la pluie. Elle me cherchait dans la couleur de ces ondĂ©es luisantes. Et câest Ă ce moment que je suis nĂ© dans la joie de sa vue. Aussi surpris dâĂȘtre tombĂ© dans son univers esquissĂ©.
Jâai frottĂ© mes yeux et remuĂ© ma queue, puis, pris dâune impulsion, je me suis jetĂ© sur le dos. Devant ses yeux Ă©bahis, je me suis roulĂ© jusquâĂ elle. Dâun geste hĂątif, elle me porta dans ses bras. Je me souviens de sa longue chevelure noire, qui mâenveloppa et me berça tendrement, lĂ , tout contre son souffle.
Elle nâĂ©mit aucun mot. Mais jâentendais ses inspirations, si profondes quâelles devinrent le chant de mon calme. Un ciel noir et brillant au-dessus de nous. Elle sâĂ©tait penchĂ©e, en silence, vers moi. JâĂ©tais attendu. Dans le cri de son cĆur, et dans la douleur de son souffle.
Je suis Ozzy. Celui qui, en silence, rĂ©veille ses Ă©lans elliptiques. Je mâassois dans le repli de ses jours, et je vis.
La suite⊠bientÎt.